Social MOBILISATION - Alors que les mesures annoncées par Agnès Buzyn début septembre ne convainquent toujours pas les soignants en grève, plusieurs voix appellent à une mobilisation générale des établissements publics de santé. Ce mardi, les parlementaires vont devoir se prononcer sur le plan de financement de la Sécurité sociale en 2020. Pour les professionnels de santé, le compte n'y est pas, bien au contraire. 2019-10-29T10:45:00. 000Z - Amandine Rebourg Sept mois après le début de la grève initiée en mars dernier à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, la colère des soignants est toujours vive et le sentiment de ne pas être entendus, sans doute encore plus présent. Et ce, malgré les annonces récentes d'Agnès Buzyn. De fait, les 750 millions mis sur la table par la ministre de la Santé ne convainquent pas les grévistes, qui continuent de demander des lits supplémentaires d'hospitalisation, une revalorisation salariale et des moyens humains. L'énième goutte d'eau à faire déborder le vase de la colère pourrait être le vote en première lecture, prévu mardi, du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020.
Grève aux urgences
En Ille-et-Vilaine, tous les services d'urgences sont en grève. « La question est que l'on est isolé, on ne sait plus trop quoi faire pour maintenir la pression», disent à plusieurs reprises des représentants. Comment en effet durer, après maintenant près de six mois de grève pour certains services? Fatigue
A côté, la CGT, SUD et FO écoutent, puis prennent la parole. Tous appellent à «un élargissement du mouvement», et cela «vers les autres services», «vers les médecins». Ce mercredi, d'ailleurs, la CGT-Santé appelle à une journée nationale. «On a été mené en bateau par les pouvoirs publics, il faut maintenant sortir de la rigueur, et augmenter fortement l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam) qui fixe la progression des dépenses de santé, d'une année sur l'autre». Certes… «Continuer, mais comment? s'interroge Hugo Huon. Le risque n'est pas la démobilisation, mais la fatigue, voire le délitement. »
Mercredi à Saint-Denis, pendant l'assemblée générale du collectif Inter-Urgences.
Logiquement, les Français trouvent que cet hôpital public si mal doté ne reconnaît pas les professionnels de santé à leur juste valeur. C'est ce que disent 80% d'entre eux concernant les aides-soignants, au bas de l'échelle des salaires. Le pourcentage est de 77% pour les infirmiers, nombreux et plus qualifiés, de 74% pour les internes, qui sont des apprentis médecins et la roue de secours d'un hôpital aux nombreux postes vacants, et de 62% pour les praticiens hospitaliers, les « hauts gradés » de l'institution. Sondage réalisé les 16 et 17 octobre 2019 auprès d'un échantillon de 1. 047 personnes, selon la méthode des quotas. Marge d'incertitude: 1, 5 à 3 points au plus.
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154 le 3 juillet, 216 le 8 août, 233 ce lundi… Loin de s'apaiser le conflit, qui touche les urgences hospitalières depuis cinq mois, se durcit. Le collectif Inter Urgences prédit même 250 services d'urgences publics sur 474 touchés par la grève des personnels paramédicaux (infirmières et aides soignantes) d'ici la fin de semaine. Soit plus d'un service sur deux. Du jamais-vu. Et pour compliquer les choses, voilà que les médecins urgentistes restés à l'écart menacent d'entrer dans la danse si des moyens ne sont pas dégagés dans le prochain budget alloué à la santé. « Il faut trouver des solutions globales, les urgences ne sont pas le seul problème, réagit Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France. Il faut travailler avec le secteur privé, avec les médecins de ville, revaloriser les indemnités de garde, à l'hôpital et en ville, plutôt que recourir aux intérimaires à 1 000 € la nuit. Sans avancées d'ici la mi-septembre, on entrera dans le conflit », prévient-il.
Les revendications sont les mêmes depuis le début et resteront les mêmes. On veut du concret, du lisible. Et savoir comment et où les moyens seront affectés. Pour cet été, la ministre nous avait promis des renforts, or, sur le terrain, dans certains endroits, on n'a pas vu de changement. Mais peut-être que la période estivale dure longtemps pour la ministre… », ironise le trésorier du collectif Inter-Urgences. L'été n'a pas essoré ce mouvement inédit, parti de la base et de plus en plus structuré. Dans certaines communes, le ras-le-bol des soignants est relayé et soutenu par la population. Ainsi, médecins, paramédicaux et citoyens s'activent pour demander la réouverture de la maternité du Blanc ou celle
des urgences de Sistéron fermées toutes les nuits à partir de 20h30 depuis le 15 juillet. « C'est l'espoir qui alimente la mobilisation »
Mais les situations ne sont pas semblables dans tous les services d'urgences. Ainsi, localement, certaines situations s'améliorent. A Paris, sept services d'urgence ont levé la grève après avoir obtenu des postes de l'AP-HP, même s'ils restent solidaires de leurs compagnons.
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