Sur les côtés et dans le bas, la bordure est ornée d'une large guirlande de fleurs et fruits, habitée de petits animaux, et dans laquelle s'ébattent des enfants. La partie supérieure est formée d'une simple architrave, probablement pour respecter les dimensions demandées par le premier commanditaire, le maréchal de Saint-André, dont les armes ornent les angles supérieurs. Un témoignage pour l'Histoire de l'Art
François Ier possédait une tenture en vingt-deux pièces qui relatait les hauts faits de Scipion l'Africain d'une part, et son triomphe d'autre part. Le Grand Scipion, d'un tissage très fin et très riche en fils d'or, fut largement admiré et copié à plusieurs reprises. Jacques d'Albon, seigneur de Saint-André et maréchal de France depuis 1547, commanda à Bruxelles, probablement vers 1558, une Histoire de Scipion en dix pièces représentant les hauts faits, dont six directement copiées sur la tenture du roi. Elle passa au siècle suivant dans les collections de Mazarin, puis dans les celles de Louis XIV.
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Les forces romaines débarquent près d'Utique en 204. Scipion, qui a pu faire proroger son imperium, s'attache à gagner l'appui précieux du roi numide Massinissa: l'alliance est nouée. Massinissa apporte 6 000 fantassins et, surtout, 6 000 cavaliers. Dès le printemps 203, il remporte une première victoire. Il soumet par ailleurs ses troupes à un entraînement intensif et adopte une tactique similaire à celle de son rival, qu'il appuie sur l'aide décisive de la cavalerie numide. Hannibal, averti de la menace qui pèse désormais sur Carthage, est contraint au retour en 203: il débarque près d'Hadrumetum (Sousse aujourd'hui) à l'automne. Les deux généraux conviennent d'un entretien sur terrain neutre, longuement rapporté par Tite-Live:
… non suae modo aetatis maximi duces sed omnis ante se memoriae omnium gentium cuilibet regum imperatorumve pares. Paulisper alter alterius conspectu, admiratione mutua prope attoniti, conticuere. « C'étaient les premiers capitaines non seulement de leur siècle, mais aussi de tous les temps; ils pouvaient être comparés aux plus grands rois, aux plus grands généraux de toutes les nations.
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: Asculum, Carthagène 208 av. : Baecula 207 av. : Grumentum, Métaure 206 av. : Ilipa, Carthagène ( 2 e) (ca) 204 av. : Crotone 203 av. : Utique, Grandes Plaines 202 av. : Zama
Coordonnées 36° 17′ 56″ nord, 9° 26′ 57″ est
Géolocalisation sur la carte: Afrique
Géolocalisation sur la carte: Tunisie
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La bataille de Zama fut, en - 202, un affrontement décisif de la deuxième guerre punique. Elle vit s'affronter les armées romaines d'une part, dirigées par Scipion l'Africain et le roi numide massyle Massinissa, et carthaginoises d'autre part, dirigées par Hannibal qui y perdit la guerre. Peu après celle-ci, le sénat carthaginois signa un traité de paix qui mit fin à 18 ans de guerre. Zama se trouve à Siliana (nord-ouest de la Tunisie). La bataille [ modifier | modifier le code]
Des deux côtés, les généraux ont élaboré un plan très précis d'attaque. Hannibal fait placer en première ligne 80 [ 1] éléphants, en deuxième ligne les mercenaires gaulois et ligures, en troisième ligne l'infanterie carthaginoise et africaine.
Metellus, sans être venu à bout de son entreprise, est forcé, par la nuit, de rentrer dans son camp avec son armée. Le lendemain, avant de sortir pour attaquer la place, il ordonne à toute sa cavalerie de former ses escadrons devant la partie du camp par où Jugurtha était survenu la veille. La garde des portes, et celle des postes les plus voisins de l'ennemi, sont réparties entre les tribuns. Metellus marche ensuite sur Zama, donne l'assaut; et, comme le jour précédent, Jugurtha sort de son embuscade, et fond sur les troupes romaines; les plus avancés laissent un moment la crainte et la confusion pénétrer leurs rangs, mais des compagnons d'armes reviennent les soutenir. Les Numides portent des coups terribles. Appuyée de cette infanterie, la cavalerie numide, au lieu de charger et de se replier ensuite, selon sa manœuvre habituelle, poussait à toute bride à travers les rangs romains, les rompait, les enfonçant, les Romains essuient de lourdes pertes. Metellus reconnut bientôt l'inutilité de ses tentatives, ne pouvant prendre la ville, et, la campagne touchait à sa fin, il lève donc le siège de Zama.
A la fin du XVIIe siècle, Louvois la fit reproduire aux Gobelins avec d'autres tentures de la Renaissance tirées du Garde-Meuble. Vendues sous la Révolution, ses pièces sont aujourd'hui dispersées. La tenture de François Ier quant à elle fut brûlée en 1797 avec d'autres tentures du Garde-Meuble pour en récupérer les métaux précieux. Cette "copie" fut conservée dans les collections nationales et nous offre ainsi un témoignage partiel mais relativement fidèle de la célèbre tenture disparue. Une composition novatrice
La plupart des modèles de la tenture peut être attribuée à Jules Romain. Ce peintre, auteur de grands décors en Italie, donna aussi des dessins pour la tapisserie. Son collaborateur Gian Francesco Penni réalisa les petits patrons pour les peintres cartonniers. On conserve, notamment au Louvre, plusieurs dessins de Jules Romain consacrés au triomphe ainsi que des études qui peuvent être mises en rapport avec les hauts faits. La tapisserie de La Bataille de Zama est à la fois originale et audacieuse dans sa composition.
Bataille de Zama. Bataille de Zama: 19 octobre 202 avant J. C. Cette bataille sera le dernier affrontement entre Rome et Carthage au cours de la Seconde Guerre Punique. Elle vit se mesurer Scipion qui n'est pas encore l'Africain, aidé du roi numide Massinissa et Hannibal, revenu d'Italie suivant la demande du Sénat carthaginois, allié avec un autre roi numide; Syphax. Donc, Hannibal est de retour en Afrique du Nord, il revint d'Italie avec 12. 000 hommes, qui furent son noyau dur au cours de ce combat, il alla à la bataille de Zama avec des guerriers de différentes nationalités dont des Carthaginois qui n'avaient pas une grande valeur militaire. Au total, on pense qu'il avait entre 40. 000 et 50. 000 hommes, son infanterie ne devait pas dépasser 36. 000 hommes. Il est à noter que pour cette bataille les Carthaginois ne disposait pas de la cavalerie numide qui avait fait le succès des combats sur le continent, Scipion n'avait que 25. 000 hommes mais avait une cavalerie très importante en nombre et en savoir-faire.
Mais Scipion, qui a étudié et pressenti la stratégie d'Hannibal, va déjouer ce plan: il abandonne la formation compacte en quinconce de l'infanterie utilisée jusqu'alors par l'armée romaine. Au contraire, il ménage des espaces entre les manipules (unités tactiques de la légion) et place dans ces intervalles ses vélites, les soldats d'infanterie légère, afin qu'ils désorientent et attaquent les éléphants. À son aile gauche, il place la cavalerie italienne et, à la droite, la cavalerie des Numides conduite par Massinissa. Hannibal lance la charge de ses éléphants. Mais ceux-ci, affolés par les cors romains, paniquent; certains se retournent contre l'armée punique et désorganisent ses cavaleries placées sur les ailes. Les autres s'engagent dans les espaces laissés libre dans les lignes romaines, où ils se font cribler de javelots et de flèches. La deuxième ligne de l'armée carthaginoise plie et cherche à refluer vers la troisième ligne qui la repousse. Les Romains ont un avantage: la quasi homogénéité de leurs troupes, alors que l'armée carthaginoise est composée de soldats de différentes nationalités, au sein desquels les ordres passent difficilement.
La tradition voulait que l'on représente les scènes de batailles par une mêlée vue de profil. L'artiste a représenté ici l'ennemi s'avançant vers le spectateur, plaçant celui-ci sur le même plan que les romains de l'avant-garde et l'introduisant ainsi dans l'univers de la bataille. Bibliographie
Jules Romain. L'Histoire de Scipion. Tapisseries et dessins, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1978. LEFEBURE Amaury, La galerie de Scipion, feuillet Louvre 6 27 LEFEBURE Amaury, "La Bataille de Zama, tapisserie d'après Jules Romain", in Carthage, l'histoire, sa trace et son écho, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1995, pp. 164-169.
À quelque distance, d'autres mercenaires, des vétérans recrutés lors de la campagne d'Italie, doivent servir de réserve. Aux deux ailes se trouve la cavalerie; à droite, celle des Carthaginois, à gauche, celle des Numides. On peut reconstituer le plan d' Hannibal: faire charger les éléphants, puis envoyer les mercenaires gaulois et ligures dans un premier assaut qui doit affaiblir les Romains, ensuite faire intervenir la ligne des Carthaginois beaucoup plus solide et, enfin, les vétérans italiens pour assurer la victoire. Dans cette armée composée d'hommes si différents par leurs nationalités, leurs langues, leurs armes, leurs modes de combat, il est difficile de parvenir à harmoniser les consignes traduites par des interprètes, et Hannibal s'efforce de motiver les combattants: aux mercenaires il promet une solde supplémentaire, aux Carthaginois et aux Numides il représente la ruine de leur pays en cas de défaite. Mais les dispositions prises par Scipion rendent la tactique d' Hannibal totalement inefficace.
Carte mentale Élargissez votre recherche dans Universalis Dernier épisode de la deuxième guerre punique, en 202 avant J. -C., la bataille de Zama donne la victoire aux légions romaines de Publius Cornelius Scipion sur les Carthaginois commandés par Hannibal. L'historien romain Cornelius Nepos mentionne le premier le nom de Zama pour la situer, près de cent cinquante ans après l'événement. Tite-Live, quant à lui, parle de Naraggara (aujourd'hui Sāqiyat Sīdī Yūsuf, en Tunisie), mais les historiens modernes ne sont pas parvenus à déterminer son emplacement avec précision. En 203 avant J. -C., Carthage craint une attaque des légions de Scipion, qui a débarqué en Afrique et remporté une importante bataille, à quelque 30 kilomètres à l'ouest de Carthage même. Rappelé d'Italie, Hannibal regagne l'Afrique accompagné de son armée de 12 000 vétérans et rassemble bientôt 37 000 hommes afin de défendre les abords de Carthage. Scipion, quant à lui, avance vers l'oued Bagradas (Medjerda) en direction de Carthage, cherchant la bataille décisive.