Platini, un patron sur un terrain, un génie capable de nous sortir de l'ornière, souvent par un but, quand l'équipe était en difficultés. Il était fort techniquement et avait surtout cette vision du jeu: il savait déjà où il allait mettre le ballon avant de le recevoir. Le plus fort que vous avez affronté? Rummenigge quand il était à l'Inter Milan, mais aussi Carlos Bianchi et Delio Onnis, des attaquants très difficiles à marquer. En tant que défenseur, votre plus beau but marqué? Celui contre la Yougoslavie lors de ma première sélection en bleu (2). Inoubliable. Et celui avec Brest contre Lens (3) qui nous avait permis de monter en D1 devant un stade plein, une frappe sur une passe de Michel Drévillon. Le plus beau but encaissé? Altobelli en Coupe de l'UEFA en 1986 avec l'Inter Milan lors du quart de finale aller (3-0) contre Nantes. Pas un but extraordinaire mais marqué avec la vista, du métier, par un grand joueur. Échangeriez-vous un de vos titres (championnat d'Europe 1984, coupe intercontinentale 85 championnat et Coupe de France 1989) contre un autre que vous n'avez pas gagné?
Yvon le roux marseille
Et puis vint l'aventure de l'Euro. "Et là encore, raconte Le Roux, Hidalgo m'a fait incroyablement confiance. " "Je me blesse au premier match contre le Danemark, problème au genou, ménisque. Les matchs suivants, contre la Belgique, la Yougoslavie, je ne joue pas. La France gagne, mais Hidalgo ne m'oublie pas, il vient me parler tous les jours, me demander comment ça va... " "I l aurait pu dire, je ne change pas une équipe qui gagne... Mais il m'a remis comme titulaire pour la demi-finale face au Portugal et pour la finale contre l'Espagne. Il m'a fait confiance. Je lui serai éternellement reconnaissant. Ils ne sont pas nombreux ceux qui auraient agi comme ça. " Yvon Le Roux, 28 sélections, passé par Brest, Monaco, Nantes, Marseille et le PSG, dit qu'il doit à Hidalgo les plus belles années de sa carrière. "Ce Monsieur vous donnait envie de vous dépasser. C 'est ce qu'on a fait. On est devenu champions d'Europe. "
Yvon Le Roux, ancien footballeur professionnel, est installé à Quimper depuis 23 ans. Il livre ses coups de cœur. Publié le 1 Avr 18 à 8:52
Yvon Le Roux avec sa petite-fille. (©Côté Quimper. ) Par Jean-Jacques Le Lay Ancien footballeur professionnel, Yvon Le Roux (58 ans) avait été révélé dès son jeune âge en seconde division avec le Stade Brestois. Il est installé depuis 23 ans à Quimper. Le « colosse de Plouvorn », comme on le surnommait, loue la qualité de vie de sa Bretagne natale. Le Letty: des plages magnifiques Le Letty à Bénodet. ) J'ai passé toutes mes vacances au camping du Letty à Bénodet. J'aimais bien l'ambiance familiale instaurée par les propriétaires. C'est un endroit où je revenais souvent, avec mes beaux-parents, quand j'étais joueur. Les plages y sont magnifiques. Le bar Le Clech: mon rituel du matin Le Clech à Quimper. ) J'y ai mon rituel chaque matin dès 8h30, et ce, depuis mon arrivée sur les hauteurs de Kerfeunteun. J'ai plaisir à saluer les gens du quartier en respirant la mixité sociale qui y règne.
- Yvon le roux 2
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Né/âge:
19 avr. 1960 (60)
Lieu de naissance:
Plouvorn
Nationalité:
France
Taille:
1, 89 m
Position:
Défenseur central
Ancien joueur national:
Sélections internationales/buts:
28 / 1
Profil de joueur
Position detaillée
Position principale: Défenseur central
Informations supplémentaires
* Vainqueur de la Coupe Intercontinentale des Nations en 1985
* Vainqueur de la Coupe de France en 1985 avec l'AS Monaco et 1989 avec l'OM
* Champion de France 1989 (Marseille)
Clubs de jeunes
Stade Brest 29 (bis 1977)
Compare Yvon Le Roux avec...
Yvon Le Roux, depuis quelque temps, les supporters du Stade brestois ont l'occasion de vous croiser dans les entraves du stade Francis-Le Blé. Quel rôle y occupez-vous? Depuis plusieurs mois, j'ai intégré le Stade brestois et j'aide le service commercial. Denis et Gérard Le Saint ont créé le club des légendes et mon rôle consiste à inviter à chaque match à domicile des anciens joueurs qui ont porté le maillot du club. Je les accueille dans un espace avec cocktail dînatoire, et les gens viennent les voir. Contre Lens, par exemple (19 janvier), il y avait sept anciens qui ont joué le Brest – Lens de 1979. Les gens sont heureux de revoir les De Martigny, Martet, Honorine, Guenal ou encore Loulou Floc'h! C'est l'occasion de se remémorer nos souvenirs. Justement, ce match contre Lens, c'est l'un de vos plus beaux sous le maillot brestois? Ah oui, c'est le plus beau. On gagne 3-1, je marque le premier but. C'était la première montée du Brest Armorique dans l'élite. Et cette communion avec le public… C'était fabuleux (ses yeux pétillent).
Ça m'a permis de me replonger dans le travail après avoir arrêté ma carrière prématurément. J'avais placé des gérants, mais je n'avais pas l'âme d'un commerçant. Alors au bout de trois ans, j'en ai eu marre et j'ai vendu! Plus tard, à Quimper, je me suis mis dans l'immobilier. Yvon Le Roux en bref
Né le 19 avril 1960 à Plouvorn (Finistère). Equipe de France. 29 sélections en équipe de France (Euro 84 et Coupe du monde 86). Champion d'Europe 1984. Carrière de joueur. Joueur pro de 1979 à 1990. Passé par le Stade brestois, Monaco, Nantes, Marseille (doublé Coupe de France-championnat en 1989), avant de finir à Paris. Carrière d'entraîneur. Après avoir mis un terme à sa carrière, la faute à des genoux contrariants, il a entraîné au Brest Armorique après la liquidation en 1991, avant de partir vivre un an dans le Sud puis revenir s'occuper des jeunes du Stade Quimpérois (1994-1996), avant de migrer à Concarneau, en tant qu'entraîneur puis directeur sportif. Son Top 3. Le titre de champion d'Europe; le doublé avec l'OM; la montée avec Brest.
Bretagnes, janvier 1985. Références [ modifier | modifier le code]
Liens externes [ modifier | modifier le code]
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Natif de Plouvorn, installé à Quimper, l'ancien footballeur international Yvon Le Roux fête son 60e anniversaire ce dimanche. L'occasion de revisiter en partie sa carrière. Si vous deviez constituer un onze idéal avec les joueurs de votre génération et vous dedans, quel serait-il? Joël Bats comme gardien: on a débuté ensemble en équipe de France espoirs et on a connu en même temps nos premières sélections A, un mec calme, posé. En défense sur les côtés, Manuel Amoros, qui était surprenant à ses débuts en bleu car il jouait en vieux briscard comme s'il avait déjà 40 sélections et Max Bossis, un très bon copain, super joueur, simple, avec un talent énorme. Dans l'axe avec moi, Marius Trésor avec lequel j'ai joué un match lors de ma deuxième sélection (1). Au milieu, le carré magique Tigana, Fernandez, Giresse, Platini. Il y en a plein d'autres comme Genghini, mais c'était un vrai plaisir de jouer avec ces joueurs qui dominaient à leur poste. En attaque, Bernard Lacombe et Bruno Bellone avec lequel j'ai aussi joué à Monaco.
J'ai eu la chance de jouer dans un petit village où le foot était le sport roi. Mais à 14, 15 ans, jamais je ne pensais faire une carrière. De quand date la bascule dans le monde pro? Quand j'étais à Plouvorn, j'ai été sélectionné en cadets de l'Ouest. On avait joué contre les cadets de l'Atlantique en lever de rideau d'un Brest – Rennes, et Brest m'avait repéré. Je suis arrivé à Brest et je faisais mes études à Charles de Foucaud. C'est vraiment lors de la saison 1976-1977 que je mets les pieds dans le monde du foot. Sans avoir l'idée d'aller plus haut. C'était déjà une fierté que Brest s'intéresse à moi. À 17 ans, je joue mon premier match en D2, contre Châteauroux. À Brest, on gagne 4-2. Et à partir de là, j'ai eu la chance d'avoir Alain de Martigny comme entraîneur, car il me conseillait, il m'a toujours fait confiance. Il avait le mot gentil pour encourager le jeune que j'étais. Le contrat pro, il date de quand? J'ai signé mon premier contrat pro en 1979, l'année de la montée. Le club avait eu une dérogation pour que je signe pro sans passer par le statut stagiaire.
- Mcintosh et al 1995